La vengeance de Laura

Né en 1938, Roger Béteille passe son enfance en Rouergue dans un milieu rural.
Il part faire ses études d’Histoire et Géographie à Montpellier et à Toulouse, où il obtient son doctorat ainsi que l’agrégation de Géographie. Il devient professeur aux lycées de Montauban et de Rodez, puis professeur à l’Université de Poitiers au sein de la chaire de Géographie humaine.
Il est président de la Société des lettres, sciences et arts de l’Aveyron de 2004 à 2009. Il est membre du Comité national d’histoire de l’Agriculture et Professeur honoraire de l’université de Poitiers.

La vengeance de Laura

Il flotte sur cette Vengeance de Laura une ambiance à la Chabrol dans un Rodez des années 70…
La ville n’est jamais citée mais elle est reconnaissable, entre toutes, avec ses cercles de notables et ses non-dits qui existent sans doute encore aujourd’hui.
Au-delà du style ciselé et de plus en plus précis, on se retrouve projeté dans le quotidien d’un Rouergue pompidolien.
Et on sent bien que l’auteur a éprouvé lui aussi les pesanteurs de ces histoires de patrimoine, de ce sentiment d’étouffement entre les murs de ces faubourgs qui pousse à s’évader vers les immensités de l’Aubrac, comme le confiait aussi Pierre Soulages interrogé sur son adolescence ruthénoise.
Dans ce Rodez d’il y a 30 ans, c’est une quête que poursuit Laura, l’héroïne, originaire du Nord, et installée dans la cité comme antiquaire.
Elle cherche désespérément à découvrir les causes de la disparition de sa mère, arrivée enceinte en ville avec le flot des réfugiés de l’été 1940.
Mais nul ne semble se souvenir de cette femme.
Pas question de dévoiler une enquête qui vous tiendra en haleine jusqu’aux dernières pages du livre…

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