FRANÇOIS VERDIER, l’honnête homme, le résistant, l’unificateur

Spécialiste de l’histoire de la Résistance, Élérika Leroy a participé à la publication de plusieurs ouvrages sur ce thème, démontrant ainsi son intérêt pour le Midi toulousain, par ses écrits, mais aussi à travers des conférences, expositions photo et circuits de mémoire qu’elle anime dans Toulouse.

Elle est auteure et co-auteure de Républicains espagnols en Midi-Pyrénées, Presses universitaires du Mirail, 2004 ; Toulouse, mémoire de rues, mairie de Toulouse, 2006 ; Germaine Chaumel, femme photographe, Toulouse, Privat, 2012 ; Toulouse cosmopolite, rebelle et savante, Paris, Autrement, 2013.

FRANÇOIS VERDIER,
L’honnête homme, le résistant,
l’unificateur (Privat)

Ce livre est le premier ouvrage sérieux et documenté consacré à la mémoire de François Verdier, unificateur des mouvements de Résistance dans le sud-ouest de la France ; homme intègre, industriel cossu installé à Toulouse et qui, à l’instar de Jean Moulin, est mort exécuté par les nazis sans avoir révélé un seul des secrets qu’il détenait.

Au travers d’une minutieuse exploration des archives de tous ordres, qu’elles soient officielles, familiales ou maçonniques (François Verdier était un des cadres d’une loge du Grand Orient de Toulouse), Élérika Leroy trace le portrait d’un homme passionné d’art, raconte sa vie depuis son enfance en Ariège jusqu’à la notabilité acquise à Toulouse et met en lumière son action clandestine jusqu’au parcours oublié de sa femme Jeanne, résistante également et déportée au camp de Ravensbrück.

Cette histoire, méconnue du plus grand nombre de nos concitoyens, nous met face à ce dilemme du choix et de l’engagement, nous replace chacune et chacun face à notre vie et nos options, et nous questionne inlassablement : Et nous, qu’aurions nous fait ?
La réponse de François Verdier, homme qui voulait avant tout, selon le précepte qui lui était si cher, « répandre la lumière et rassembler ce qui est épars », est nette et sans équivoque : il a choisi la voie de la liberté et de la Résistance.

Il en a payé le prix exorbitant en janvier 1944, dans la forêt de Bouconne.

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