Courant d’Art

Après des débuts dans le magazine À suivre dans les années 1980, Frédéric Bézian est repéré pour son graphisme et son univers original et exigeant.
Sa série Adam Sarlech se verra ainsi récompensée d’un Bloody Mary (prix de la Critique) au festival d’Angoulême en 1994.
Explorant d’autres univers graphiques, il fait un long détour par l’animation comme directeur artistique sur la série animée Belphégor, plébiscitée par les critiques.
Il revient à la BD en compagnie du critique cinéma Noël Simsolo en 2004 avec Ne Touchez à rien.
Après un Donjon Monsters et trois albums plus personnels, il retrouve son camarade cinéphile pour travailler sur Docteur Radar.

Courant d’Art
(Soleil)

Imaginons : vous découvrez dans un grenier un livre dont il ne reste que les illustrations en couleurs et les extraits qui les accompagnent.
Sa lecture parcellaire vous laisse deviner l’histoire presque authentique d’Oliver Byrne, mathématicien irlandais du XIXe siècle, d’un rêve prémonitoire, d’une rivalité amoureuse, du noir, du blanc et des trois couleurs fondamentales…

Aux prémices de ce projet, un livre The Elements of Euclid par Oliver Byrne, mathématicien du XIXe siècle qui entreprit d’illustrer la géométrie d’Euclide avec des formes géométriques : des ronds, des triangles, des  carrés… rouges, jaunes, bleus…
Une théorie évoque la possibilité que Mondrian aurait pu s’en inspirer.
Ainsi, Le Courant d’Art raconte – au gré de spectaculaires envolées graphiques – De Byrne à Mondrian et De Mondrian à Byrne.

Un livre accordéon qui se lit d’un côté puis de l’autre et inversement, un mariage sublime entre l’Art et la BD.

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