J’envisage de te vendre

Frédérique Martin vit près de Toulouse.
Prix Prométhée de la nouvelle pour L’Echarde du silence (Le Rocher, 2004), elle a publié, entre autres, un roman pour la jeunesse, un recueil de poésies, et deux romans aux éditions Belfond, Le Vase où meurt cette verveine (2012), et Sauf quand on les aime (2014).
Avec J’envisage de te vendre, elle renoue avec la nouvelle, son genre de prédilection.

J’envisage de te vendre
(Belfond Pointillés)

En poussant à leur paroxysme les travers de notre société, Frédérique Martin imagine le monde de demain.
J’envisage de te vendre est un recueil pure malt, sec et bien tassé.
Ce n’est pas du feel good, c’est du feel better. 

Vous allez reconnaître les papiers peints, les rues pavillonnaires et les temples d’achat, la campagne bucolique et votre quotidien.
Votre femme, votre mari, votre mère ne sont pas loin ; tout vous semblera familier.
Oui, ça se passe près de chez vous.
Mais les choses ont mal tourné.
De quoi demain sera-t-il fait ?
En déréglant les curseurs de notre société, Frédérique Martin convoque le règne des indignités ordinaires et flanque nos libertés au vestiaire.
Voici venir le grand show des luttes de classes et de sexe, des dominations ou de la logique marchande.
On peut désormais nous séquestrer, nous forcer à jouer, orienter nos choix ou décider à notre place.
On peut aussi envisager de nous vendre.
Mais pas que.
Vous aimez vous faire peur pourvu qu’à la fin tout se termine bien ?
Vous verrez, on en a tenu compte.

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