Le clin d’œil du héron

Né en 1957 à Toulouse, Jean-Claude Dunyach est ingénieur aéronautique depuis 1982 et expert auprès de la Commission Européenne depuis 2001.
Il a été, successivement ou en parallèle, écrivain, parolier de chansons, chroniqueur SF (à La Dépêche du Midi, puis l’Express), anthologiste (Escales 2000, Destination Univers, Trolls et Licornes), responsable des fictions francophones de Galaxies jusqu’en 2005, puis directeur de la collection Bragelonne SF, poste qu’il a abandonné en 2009 pour se remettre à écrire.
Il est également membre du jury du Grand Prix de l’Imaginaire.
Auteur de plus de cent nouvelles de science-fiction, de fantastique ou de fantasy dont une partie a été rassemblée dans dix recueils, il a aussi écrit plusieurs romans dont Étoiles mortes (Prix Rosny 1992) qui s’est vu doté d’une suite écrite en collaboration avec Ayerdhal, Étoiles Mourantes (Grand Prix de la Tour Eiffel 1999 et Prix Ozone 2000).
Jean-Claude Dunyach utilise ses connaissances informatiques pour les appliquer à l’écriture ; on lui doit en effet un programme d’analyse stylistique sur Macintosh.
Il s’intéresse tout particulièrement à l’avenir du livre numérique et contribue à de nombreux débats sur le sujet.
Il est aussi, à ses moments perdus, biographe d’un Troll particulièrement obtus…

Le clin d’œil du héron
(L’Atalante)

J’ai souvent parlé de magie avec Ayerdhal.
Pas la force extérieure manipulée par des thaumaturges, mais celle qui naît dans le cœur et la volonté des hommes et que j’ai voulu illustrer dans ce recueil.
Il en a donné sa propre définition dans Parleur ou les chroniques d’un rêve enclavé :
« Parleur parlait et nous suivions.
Il y avait quelque chose de magique dans cette sujétion, quelque chose qui ne tenait pas seulement de ce charisme, dont Mescal me parla par la suite, et qui ne dépendait pas uniquement du parfait usage qu’il faisait de ces connaissances humaines.
Aujourd’hui, je sais que cette magie s’appelle intégrité et qu’elle fonctionne par la conscience que nous en avons, car tous nous connaissons les limites de notre propre honnêteté.
Nous ne savions pas au juste ce que Parleur pensait, mais nous n’avions jamais détecté le moindre décalage entre ses paroles et ses agissements. »

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