Un bon écrivain est un écrivain mort

Né en 1964 à Paris, Guillaume Chérel est écrivain et journaliste indépendant, spécialiste du sport et de la littérature.
Il commence sa carrière d’écrivain en 1996 avec la publication de son premier roman, un polar, Tropique du grand cerf, aux éditions Le Poulpe.
Depuis, Guillaume Chérel a publié une quinzaine d’ouvrages dont un second polar (Zarma le zarbi, Fleuve, 1998), un portrait de Jack London, des livres pour la jeunesse et un livre sur les pas de Jack Kerouac.
Aventurier, Chérel a voyagé un peu partout dans le monde avant de s’installer du côté de Toulouse en 2002 puis à Paris, en 2009, où il vit actuellement.

Un bon écrivain est un écrivain mort
(Mirobole)

Un journaliste doit animer une conférence littéraire à Saorge, un ancien monastère franciscain transformé en résidence d’auteurs.
Seront là Michel Ouzbek, Christine Légo, Amélie Latombe, Delphine Végane, Frédéric Belvédère…
Une dizaine d’écrivains connus, plus quelques auteurs régionaux.
Le tortillard est arrivé à l’heure, comme prévu.
Tout était prévu, en fait : la rencontre devant un public ravi de voir des écrivains de best-sellers, le déroulé du débat sur la « véracité dans l’art d’écrire », le cocktail dînatoire puis la séance de dédicaces.
Mais rien ne s’est passé selon le programme.
Une fois au monastère, l’histoire a dérapé.
Les écrivains connus ont disparu, les uns après les autres.
C’est bien connu, un bon écrivain est un écrivain mort.

« Le polar décalé de la rentrée littéraire : les Dix petits nègres dans une résidence d’écrivains français médiatiques… »

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