Massacre à la sulfateuse

Journaliste de radio et de télévision , Jean-Pierre Alaux s’est ensuite consacré à l’écriture. Il est notamment l’auteur avec Noël Balen de la série oeno-policière Le Sang de la vigne qui compte 21 opus, tous publiés chez Fayard.
Cette série fait l’objet d’une adaptation à la télévision où le rôle de l’œnologue enquêteur est confié à Pierre Arditi.

Jean-Pierre Alaux est aussi l’auteur d’une autre série, parue dans la collection « Grands détectives » chez 10/18, consacrée au patrimoine de France.

Autre passion avouée de l’auteur : la mer. Il a publié Histoire à jeter l’ancre (Féret), Voyage au bout des phares (Elytis, 2006, prix du livre de la mer d’Ouessant en 2007), Monstres marins et autres curiosités (Elytis), Avec vue sur l’océan (La Cheminante).

Jean-Pierre Alaux a aussi publié une biographie sur l’athlète Romain Mesnil, , une biographie consacrée à James Dean et une biographie sur le mannequin Albert Delègue.

Il écrit également sur la gastronomie.

Il vit dans son Quercy natal dans l’ancien château des Évêques à Albas. Sur le Quercy il a publié Si mon « païs » m’était conté (1977), Quercy, Chroniques Improbables (2006) paru chez Elytis.

Massacre à la sulfateuse

Quand l’œnologue Benjamin Cooker et son assistant Virgile Lanssien débarquent sur les terres pierreuses de Châteauneuf-du-Pape, l’accueil qui leur est réservé est aussi cinglant et glacé qu’un mauvais coup de mistral.
La mission d’expertise qui les attend est des plus délicates.
Il leur faut manœuvrer avec tact entre les trois sœurs Castelnau qui, à défaut de s’entendre, veulent vendre le Château Duèze au plus offrant.
Les liens du sang qui unissent Anne-Lise, Catherine et Sixtine auront-ils raison des convoitises, des vieilles rancœurs et des jalousies ordinaires ?
Tandis que l’aînée tutoie la mort avec dignité, la cadette s’éloigne davantage de ses racines et la benjamine s’accroche désespérément à sa terre.
Bien malgré eux, Benjamin et Virgile sont pris au piège d’un drame familial où le vignoble est pris en otage de la façon la plus violente.
Ils semblent nombreux ceux qui souhaitent accrocher à leur patrimoine un domaine papal comme naguère on achetait des indulgences pour s’assurer une place au paradis.

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