Le jardin de minuit

Émilie Desvaux est née en 1983 à Toulouse.
Elle suit une formation universitaire en lettres.

Elle a été publiée pour la première fois en 2001, avec La Maison de Mona, nouvelle primée au Prix du jeune écrivain de langue française.

Son premier roman, À l’attention de la femme de ménage a été remarqué par la critique, il a ainsi été sélectionné pour le Prix Goncourt du premier roman 2011, sans toutefois être lauréat, et a été lauréat du Prix du Premier Roman de Femme.
Il a été réédité en version de poche moins d’une année après sa sortie.

Le jardin de minuit

À quarante ans, et alors que le départ de son épouse marque un tournant dans sa vie, Joseph Eyscheil se laisse sombrer dans le passé, et notamment le souvenir d’Élise, sa sœur jumelle, dans l’ombre de laquelle il s’est toujours tenu.
Devenue écrivain, l’étrange et flamboyante Élise a disparu treize ans auparavant dans des circonstances jamais élucidées.
Elle a laissé derrière elle trois romans dans lesquels Joseph croit retrouver leur enfance, et où apparaît le même lieu : leur ancienne maison voisine, cernée d’un jardin.

Peu à peu, l’évocation de ce jardin devient pour Joseph un pivot entre le passé et le présent, la réalité et la fiction, l’innocence et l’âge adulte. Où vont les choses et les êtres, une fois disparus ?
Que cherchaient les jumeaux l’été de leurs douze ans, lorsqu’ils prirent l’habitude de se faufiler sous les grillages et de s’introduire dans ce jardin la nuit ?
En s’enfonçant comme autrefois dans le souvenir des arbres et des pelouses, c’est tout un quartier et une époque que Joseph retrouve : la rue, les voisins, la maison familiale, l’école et le lycée.
Une enfance passée à lire, à rêver. Des étés caniculaires, le délabrement progressif d’une vie parfaite en surface.

Prenant la plume à son tour, Joseph entreprend d’explorer ses souvenirs, et notamment celui de sa sœur, bien différente du séduisant personnage public qu’elle deviendra un jour.
Écrire le passé revient généralement à le réinventer.
Paradoxalement, c’est peut-être aussi ainsi que la vérité finit par jaillir.

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