Belle gueule de bois

Pierre Deschavannes a suivi des études d’infographie, multimédia, 3d à ARIES Lyon.

Après un stage dans le domaine du graphisme publicitaire, il décide de se consacrer à la musique, au dessin et à l’écriture.
« Belle gueule de bois » (2014) est son premier ouvrage.
Il vit à Toulouse.

Belle gueule de bois (Rouergue)

C’est l’histoire de la vie de Pierre.
Comme un journal, ce roman est construit à la première personne.
Nous sommes dans la peau d’un jeune homme, fils d’un alcoolique notoire.
Ses parents se sont séparés parce que son père avait la main lourde sur la bouteille. Aujourd’hui, il vit avec lui et n’aspire qu’à la liberté et au vagabondage.
Son rêve ?
Vivre de rien dans les forêts, caché du monde civilisé. 
Son père, il l’aime.
Et pourtant, il lui arrive d’avoir honte de lui, il lui arrive de lui piquer ses bouteilles pour les cacher en pleine nature ou les vider dans l’évier quand il estime qu’il a trop bu.
C’est cet amour qu’il a sur la patate et qu’il partage avec nous.
C’est ce sentiment de solitude face à un homme qui tangue et tremble lorsqu’il doit tenir une cuillère pour manger sa soupe.
Pierre se retrouve face à lui-même, et ce roman pourrait être un appel au secours lancé dans les méandres du monde.
Qui l’entendra, qui lui tendra la main ?

Partez pour quelques pages dans un esprit dur et touchant.
Immergez-vous dans la peau d’un enfant blessé qui ne sait plus comment faire pour faire entendre raison à ceux qu’il aime. 
L’écriture est poignante, les confidences d’or.
De plus, quelques illustrations aux traits grossiers et noirs sorti tout droit des tripes de Pierre parsèment le roman, tantôt d’espoir, tantôt de tendresse, tantôt de fatalité. 
Un roman qui se déguste mieux qu’un bon bourbon.

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