Journal d’un caméléon

Didier Goupil :

Mes premiers souvenirs d’écriture sont en réalité des souvenirs de lecture. […]
J’ai lu.
Tous les jours, toutes les nuits […] et un jour, à mon étonnement, je me suis aperçu (ou plus exactement on m’a amené à le constater) que j’écrivais. […]
Avant de les écrire – les « fameux vrais romans », je suis devenu, autant par vocation que par accident, professeur de français.
Métier que j’ai exercé avec bonheur pendant vingt ans, pendant lesquels j’ai publié des nouvelles (Maleterre, Absent pour le moment et Cellule K) et des romans plus ou moins elliptiques (Femme du monde, La Lettre à Anna, Le Jour de mon retour sur terre et Castro est mort ! édités pour la plupart au Serpent à Plumes). […]
Enfin, aimant (pour le dire simplement) partager les mots et rencontrer les gens, je collabore depuis 2007 avec la Boutique d’Écriture du Grand Toulouse et j’anime des résidences d’écriture en milieu scolaire ou urbain.
Assouvissant mes fantasmes de collectionneur, j’ai publié en 2013 aux éditions Naïve Livres Les Tiroirs de Visconti.
En 2014, j’ai signé l’adaptation théâtrale de Marilyn, intime, de et avec Claire Borotra, spectacle présenté au Théâtre du Rond-Point à Paris.

Journal d’un caméléon
(Serpent à plumes)

Le XXlème siècle sera bipolaire
Après une rupture amoureuse, Cosme Estève, peintre de son état, se retrouve pour un délai  indéterminé dans un établissement spécialisé.
Armé de sa seule boussole, il erre dans les couloirs labyrinthiques à la recherche du fumoir pour se griller une énième cigarette.
Le dédale n’est pas seulement géographique il est aussi mental.
Au fil du périple, qui le replonge dans son passé et la genèse de sa vocation, il aura la confirmation de ce qu’il pressentait : ils sont nombreux à cohabiter à l’intérieur de lui-même.
Pour endosser les différentes identités qui s’agitent en lui, il n’aura d’autre solution que de devenir caméléon.

Comme les Tiroirs de Visconti, ce dernier livre s’inspire d’un personnage réel, à savoir le peintre Roger Cosme Estève, et s’inscrit, selon le néologisme de l’auteur, dans le registre de l’autrui-fiction.

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