« Décider de tuer un homme n’est pas tout.
Encore faut-il choisir le moment favorable et surtout la bonne arme.
À ce moment, la question du courage reste secondaire, elle se posera bien assez tôt. »
Boris, naturaliste, est expert auprès des industriels qui veulent imposer des projets controversés dans certains territoires.
Il s’arrange pour que ses rapports ne soient pas défavorables.
Autrement dit, il a plus ou moins vendu son âme au diable.
Dans un paysage de mer, de dunes et de pins, une maison futuriste et cossue se dresse.
Son propriétaire a imposé cette construction dans une nature sauvage, grâce au pouvoir de son compte en banque.
Dans cette même contrée, un groupe industriel veut implanter une unité de stockage de matières dangereuses.
Pour les opposants, c’est une Zone À Défendre, un conflit qui couve.
Par ailleurs une menace rôde : celle d’une tempête qui va éclater et bouleverser le paysage et les hommes.
C’est un roman noir plein de bruit et de fureur.
(éditions Rivages)
Pascal Dessaint
Pascal Dessaint partage sa vie entre le nord de la France où il est né et Toulouse où il vit aujourd’hui, deux univers qui nourrissent son inspiration.
Ses romans ont été récompensés par plusieurs prix importants dont le Grand Prix de la littérature policière, le Grand Prix du roman noir français, le Prix Mystère de la Critique et le Prix Jean-Amila Meckert.
En 1999, il publie Du bruit sous le silence, premier polar dont l’action se déroule dans le monde du rugby.
Depuis Mourir n’est peut-être pas la pire des choses (2003), tous ses livres sont sous le signe de la nature malmenée.
Il évoque la catastrophe AZF de Toulouse dans Loin des humains (2005) et le scandale Metaleurop dans Les derniers jours d’un homme (2010).
Il propose aussi régulièrement des chroniques et balades « vertes et vagabondes ».