Le salon du Livre d’Hiver a soufflé ses vingt bougies…
En Lauragais, c’était l’un des tous premiers salons du livre !
s’enthousiasment, un brin de fierté dans la voix, les bénévoles/organisateurs.
Depuis, tout en restant fidèle à sa mission première, promouvoir la littérature sous toutes ses formes, le Livre d’Hiver a tracé son chemin et… le 21 janvier dernier plus de 900 visiteurs/lecteurs se retrouvaient à Montgiscard pour fêter et célébrer l’évènement.
Des lecteurs heureux et enthousiastes, mais que viennent-ils chercher ?
Pour beaucoup c’est un moment de partage, d’échange individuel avec les auteurs, l’occasion de leur dire combien ils ont aimé leurs livres, pour d’autres même faire la queue est un plaisir, au bout il y a la dédicace !
Et pour d’autres encore séduits par une page de couverture, interpellés par quelques mots entendus ici et là, c’est se laisser guider par le hasard, les plus belles découvertes sont au bout.
Ainsi tout au long de la journée, ouverts à l’inattendu, dans les allées du salon, ils se sont pressés à la rencontre des quelques 46 auteurs présents.
Beaucoup se sont retrouvés autour des trois passionnantes tables rondes qui ponctuaient l’après-midi : “Histoires d’eau”, “Je me souviens”, “Histoire et mémoires”.
La remise des prix Jeunesse attribués à Juliette Vallery et à Fred Dupouy par les enfants des écoles maternelle et élémentaire de Montgiscard fut également l’un de ces moments forts de la journée : émotion et joie étaient au rendez-vous.
Et côté auteurs ?
Des familiers qui viennent et reviennent encore et se sentent désormais un peu chez eux à Montgiscard.
Benoît Séverac, parrain de cette 20ème édition, soulignait le professionnalisme des bénévoles et organisateurs, et ce petit je ne sais quoi qui donne son identité au salon du Livre d’Hiver !
Puis de nouveaux venus, surpris et heureux de la belle mise en œuvre, de la qualité de l’accueil et du flot ininterrompu des visiteurs.
Au lendemain du premier Salon en 2005, Dominique Autié, aujourd’hui disparu, écrivait :
Je sais ce que représente la préparation d’une telle manifestation, durant des mois. Les organisateurs de Montgiscard ont non seulement réalisé un « sans faute » mais ils ont également apporté la démonstration d’une idée qui me tient à cœur, et depuis fort longtemps : le livre est moins que jamais menacé, et ce serait une excessive déférence à ses prétendus fossoyeurs que de le penser un seul instant ; il exige seulement, dans les circonstances qui lui sont faites, un peu plus de soin que d’ordinaire dans sa façon de rejoindre le lecteur (…) Les gens de Montgiscard n’avaient certainement pas le projet d’asséner cette leçon-là plus particulièrement, mais je trouve parfait que, pour les quelques écrivains que nous étions, la rencontre d’une poignée de lecteurs ait dépendu d’un tel effort.
Tout comme notre Salon, cet édito est un travail d’équipe…