La disparition d’une mère, cet immense vide à l’intérieur de soi qui reste ouvert et souffle du chagrin.
Et si la langue maternelle pouvait aider à le combler ?
De façon surprenante c’est Homère et le grec ancien qui permettent à Antigone Trogadis, par-delà les années, de retrouver une mère aimante et discrète.
« La langue, la plus sûre des filiations » écrit-elle.
Un très beau texte qui décrit un cheminement personnel… à portée universelle.
Antigone Trogadis
Antigone Trogadis est née en 1969 à Montréal (Canada) de parents grecs.
Elle a grandi en Grèce, puis s’est installée en France, d’abord à Paris.
Ses études de Lettres Modernes à Paris IV-La Sorbonne, ainsi qu’une vocation précoce, la conduisent à passer avec succès le CAPES et l’Agrégation.
Elle a enseigné d’abord en Normandie, puis dans le Tarn, où depuis 2005 elle est professeur à Albi, tout en se consacrant de plus en plus à l’écriture.