Elle est mère d’une petite Juliette.
Elle vient de la ville, et la ville ne lui a pas encore lâché la peau du cou.
Elle est nommée institutrice dans un village où le nombre d’habitants au kilomètre carré n’excède pas trois.
C’est l’hiver.
Elle pensait qu’ici, rien ne pouvait arriver, sinon ce que la nature avait décidé.
Elle se trompait.
Dans sa vie antérieure à Paris, Esther a toujours fréquenté toutes sortes de personnes.
Et il y a notamment eu cette fille, Vanessa, mouillée dans un trafic de drogue, qui un jour refait surface.
Sauf qu’entre temps, les gens du plateau ont pris Esther sous leur aile, et quand ils sentent que cette fille, Vanessa, est porteuse d’ennuis, ils vont faire en sorte de protéger Esther.
Alors le Causse va devenir terre de violences et de vengeance.
C’est un coup de tête qui a mené Esther à s’installer comme institutrice en Lozère, au milieu de nulle part : rupture totale avec la grande métropole, le monde, le bruit ?
Mais son passé va la rattraper.
Violemment.
(éditions La manufacture de Livres)
Laurence Biberfeld
Laurence Biberfeld a connu la ville et la rue.
Rien dans les poches, le ventre vide.
Plus tard, devenue institutrice, la vie l’amènera à quitter Paris pour le causse dont il est question dans le roman Sous la neige, nos pas.
Et même s’il n’est pas question que de trajectoire personnelle dans ce roman, il n’en respire pas moins le vécu.
La chair et la terre.
L’humain par dessus tout.