Né en 1971, il a fallu à David Cénou attendre ses 28 ans pour (re)découvrir la peinture, et la quarantaine pour publier sa première bande dessinée, Mirador, tête de mort (La Boîte à Bulles), ouvrage autobiographique sans détour sur sa vie passée de skinhead.
Un ouvrage suivi l’année suivante par Panthers in the Hole, scénarisé par son frère Bruno et qui retrace le destin tragique de prisonniers américains maintenus plus de 40 ans à l’isolement.
Sa dernière oeuvre, Un Juste, retrace l’histoire de son arrière-grand-père.
Un juste
(La Boîte à Bulles)
Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l’horreur, la folie…
Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l’occupation allemande.
Prise de remords de n’avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l’État d’Israël, Myriam décide de réparer cette injustice…
C’est l’occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.
L’occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l’ombre, qui n’avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus.
L’histoire émouvante de deux familles « liées pour l’éternité », soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et publié en partenariat avec l’Association Yad Vashem.