Il y aura des premiers

Avoir écrit son premier poème à huit ans prédisposait Jean-François Mézil à des études littéraires.
Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, il eut le malheur d’être doué pour les maths et se retrouva ingénieur.
L’écriture pour autant ne le lâcha pas.
Il continua de s’y adonner.
Troquant la cravate pour une guitare, il passait, le soir, dans les cabarets.
Mais cela ne suffisait pas.
En 2001, il arrête son métier de consultant informatique et se consacre entièrement à l’écriture.
S’en suivent quelques pièces (saluées par Laurent Terzieff et lues au Théâtre du Nord-Ouest) et plusieurs romans dont deux ont été publiés chez Feuilles : Hier est en route (octobre 2014) et Il y aura des premiers (mars 2016).

Il y aura des premiers
(Éditions Feuilles)

Vingt ans après son expulsion, Kalem reprend son sac de migrant.
Traverse à nouveau le désert, s’embarque, débarque… et revient !
Il lui faut se cacher, craindre d’être arrêté et d’y laisser la vie.
Que s’est-il passé autrefois qui le pousse à prendre un tel risque ?
Que vient-il chercher sur ces terres de vent qui rend fou ?
Sur cette place près de l’église ?

« Je suis dans la nuit sans pouvoir en sortir.
– Tout homme cherche sa lumière.
– Vous, vous l’avez trouvée.
– Je l’ai trouvée, mais je la cherche… »
L’air s’emplit de silence – celui qu’il faut peut-être à la vérité pour éclore.

Dans le contexte d’un pays où la démocratie a muté, de façon larvée, vers un totalitarisme masqué, ce livre sonde l’âme humaine et les choix qui s’imposent à chacun : entre repli identitaire et élan d’humanité, entre collaboration et insoumission, entre vengeance et pardon.

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