Decazeville, fin du XIXe siècle.
Les houillères de l’Aveyron ayant mis en place un système qui rend les ouvriers prisonniers du patronat et les oblige s’endetter, une grève éclate en janvier 1886 : 2000 mineurs cessent le travail et envoient une délégation auprès de l’ingénieur en chef Jules Watrin, mais celui-ci reste sourd à leurs revendications.
Les travailleurs en colère le poursuivent dans le bâtiment où il s’est réfugié et, dans l’émeute qui s’ensuit, Watrin est défenestré.
Dix ouvriers dont deux femmes seront jugés aux Assises pour meurtre…
Pascal Dessaint a déjà dépeint dans certains de ses romans noirs les injustices et drames sociaux provoqués par le capitalisme débridé.
Il signe ici une passionnante fresque sociale sur un pan de l’histoire ouvrière aujourd’hui oublié.
Pascal Dessaint
Pascal Dessaint est né à Dunkerque.
Il vit aujourd’hui à Toulouse.
Ses romans ont été récompensés par le Grand Prix de la littérature policière, le Grand Prix du roman noir français, le Prix Mystère de la Critique et le Prix Jean-Amila Meckert.
En 1999, il publie « Du bruit sous le silence », premier polar dont l’action se déroule dans le monde du rugby.
Depuis « Mourir n’est peut-être pas la pire des choses » (2003), beaucoup de ses livres sont sous le signe de la nature malmenée.
Il évoque la catastrophe AZF de Toulouse dans « Loin des humains » (2005) et le scandale Metaleurop dans « Les derniers jours d’un homme » (2010).
Il propose aussi régulièrement des écrits plus intimes, chroniques et balades « vertes et vagabondes ».