3 bis, Rue Riquet

3 bis, rue Riquet, Toulouse, un immeuble banal.
Enfin pas tout à fait : Cécile, au rez-de-chaussée, traductrice agoraphobe, ne quitte jamais son appartement.
Elle surveille les allées et venues de ses voisins par le judas de sa porte et s’invente des vies rocambolesques.
Au premier, Lucie aime sortir et boire dans les bars en espérant le grand amour, via Internet.
En face, Madeleine, la comtesse Mado des trottoirs, a connu ses heures de gloire dans le quartier.
L’âge venu, il ne lui reste plus guère de clients et les fins de mois sont difficiles.
Seul homme de l’immeuble, Marc est un quadragénaire arriviste qui a spéculé en achetant le dernier étage.
La présence d’une prostituée qui travaille à domicile dérange ses plans, il aimerait bien s’en débarrasser.
Mais la comtesse Mado a du répondant, et la crudité de son langage cloue le bec du jeune cadre sans scrupule.
Pourtant, la vieillesse est cruelle, et le métier exige d’avoir les idées claires.
Alors Mado bat le rappel de ses amies tapineuses et de ses voisines.
C’est le combat de la dernière chance, elle le gagnera!

(Éditions Denoël)

Frédérique Le Romancer

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Affamée d’histoires et de textes, j’ai englouti très tôt tout ce qui me tombait sous la main : des classiques, les bibliothèques rose et verte, le magazine Détective, de la poésie médiévale, des polars, des pièces de théâtre, le dos du paquet de céréales, tout Stephen King, des essais, l’intégrale d’Astérix, des auteurs français, américains, espagnols, russes, des romans initiatiques, à thèse, conceptuels, des recueils de nouvelles…

Aujourd’hui, j’écris en sous-marin des ouvrages pour d’autres, anime des ateliers d’écriture et j’ai l’immense satisfaction de voir mes propres écrits publiés, après quelques (oh si peu) années de travail, de patience, de frustration, de « ça suffit, j’arrête ».
Je n’ai pas arrêté.

L’aventure continue.

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