Le livre est dédié à la grand-mère de son ex-compagne aubracienne, Simone Lotard, paysanne du cru décédée en 2010.

Le livre est également dédié à la mémoire d’un natif célèbre de l’Aubrac, Bernard Noël, qui donne ici une courte mais très belle préface, décédé peu après l’avoir rédigée.

Un ensemble de courts poèmes consacrés à un secteur géographique particulier de nos régions françaises : l’Aubrac.

Vincent Calvet, qui a vécu sur l’Aubrac, rassemble dans sa mémoire les images et sensations puissantes qu’il a eues sur ce haut plateau, plateau auquel il attribue une grande force spirituelle.

Par ces courts poèmes, dont les titres dessinent une toponymie, il fait l’éloge des habitants de cette région particulière de l’Aveyron, éloge donc des enracinés, des authentiques, des paysans, des hommes vrais, des hommes de foi, des hommes faits d’humus tendre et de nuit étoilée, hommes industrieux vivant au contact d’une nature rude et primordiale.

C’est un vrai hommage à l’Aubrac et au mode de vie du milieu rural profond, un chant aux campagnes désertifiées mais qui gardent pour Vincent Calvet une profonde dimension mystique et qui recèlent le vrai sens de la Vie et l’essence du Pays français.

Bibliographie :

Anthologies (participation):
Les jeunes poètes font leur printemps (Maison de la poésie de Paris, 2001).
Le nouveau printemps des jeunes poètes (Maison de la poésie de Paris, 2002).
Du plu nu de nos voix (Rafael de Surtis, 2010).
Visages de poésie, tome 2 (Rafael de Surtis, 2010).
Anthologie Voix Vives (Bruno Doucey, 2016).
Au rendez-vous des amis (Rafael de Surtis, 2017) : « Cogito non sum, rêve de logique »
Anthologie des poètes sémaphoriques (Sémaphore, 2018).
Duos, 118 jeunes poètes né(e)s entre à partir de 1970 (Bacchanales, 2018).
Peinture et poésie, les peintres vus par les poètes (Musée Paul Valéry, 2018).
Anthologie Voix Vives (Bruno Doucey, 2023).
Anthologie (direction):
Requiem pour Gaza (préface d’Adonis, Color Gang, 2018).
Poésie :
Solitude des rivages (Encre et Lumière, 2006).
La Haute Folie des mers (Cheyne, 2007).
Coquillages limitrophes (Rafael de Surtis, 2009).
Blasons (Encres Vives, 2010).
Continuum amoureux (Rafael de Surtis, 2011).
Principe d’indétermination (Gros Textes, 2012).
44 grenouilles (éditions du Petit Pois, 2013).
Rose d’Espace (éditions du Petit Pois, 2015).
De cendre & d’écume, une Ville (La Rumeur Libre, 2016).
Corps magnétique (avec Bruno Geneste, Rafael de Surtis, 2016).
Tristesse de Robinson (avec Lydia Padellec, éditions de la Lune Bleue, 2017).
Ce monde inachevé, 150 odes (K’A, 2017).
Hellébore (éditions du Petit Pois, 2018).
Visages de l’Autre (Sémaphore, 2018).
Mais l’Espoir (avec Yves Olry, éditions du Petit Véhicule, 2019).
L’enfant bleu (poésie jeunesse, Le Port a jauni, 2019).
Prière pour ne pas être enterré avec les chiens (Rafael de Surtis, 2020).
Insectographie (avec Cyrille Hurel, Kyrillos éditions, 2021).
Naître au Mystère (Sémaphore, 2022).
Six solitudes (La Rumeur Libre, 2022).
Ensauvagement (Rafael de Surtis, 2024, préface de Grégory Rateau)
Livres d’artiste :
Femme-Océan (Trames, 2010).
Dit du vampire (avec André Robèr, K’A, 2017).
Sur ciel (Cordes) (avec André Jolivet, Soltije LTD, 2017).
Le canal du Midi (avec André Jolivet, Soltije LTD, 2019).
La pierre de Jacob (avec André Jolivet, Soltije LTD, 2020).
Collioure (avec Olivier Savoyat, Atelier des 13 vents, 2021).

Vincent Calvet est né en 1980.
Il est professeur des écoles spécialisé et exerce actuellement à Toulouse.
Il anime des ateliers d’écriture et fait intervenir des poètes dans sa classe.
En 2005, il remporte le Grand Prix de la ville de Béziers pour Solitude des rivages (Encre et Lumière, 2006). En 2007, il est le lauréat du « Prix de la Vocation » de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet et du Printemps des poètes pour La Haute Folie des mers (Cheyne, 2007).
En 2010, il fonde avec Paul Sanda la revue Mange Monde (17 numéros parus, éditions Rafael de Surtis) qui défend une certaine vision de la poésie tout en se voulant ouverte à la diversité des courants.
Il est traduit en espagnol, arabe, russe, turc.
Il participe à de nombreux festivals en France (Voix Vives de Sète, Gratte-Monde à Grenoble, Sémaphore à Quimperlé, festival « Baie des Plumes » à Douarnenez, Festival de poésie actuelle de Cordes sur Ciel, Vendanges des mots à Fronton, festival d’Aurillac, Galerie Le Treize à Ille sur Têt, Cave Poésie de Toulouse, médiathèque de Perpignan…) et à l’étranger (Institut français de Saint-Pétersbourg, ENS de Tunis, Journées Poétiques Nazim Hikmet à Istanbul).
À partir de 2016, il collabore avec les musiciens Félix et Lucien Lacquement et la comédienne Carla Degoy pour des lectures publiques.
En 2018, il est lauréat du Prix Marc Sabathier-Lévêque pour Continuum amoureux (Rafael de Surtis, 2011).
En 2018, il coordonne une anthologie, Requiem pour Gaza (Color Gang), préfacée par Adonis, avec une vingtaine de poètes, en soutien aux palestiniens.
En 2019, il devient rédacteur en chef de la revue Sémaphore à la demande de son ami Bruno Geneste, revue de la Maison de poésie de Quimperlé.
Publication d’un premier recueil jeunesse, L’enfant bleu (Le Port a jauni), la même année.
À cette période, il coordonne des livres d’artistes avec le peintre André Jolivet sur les thèmes de la ville de Toulouse et de la ville de Jérusalem (2 coffrets, éditions Soltije LTD).
Vincent Calvet est également dessinateur.
Il a réalisé plusieurs expositions de ses œuvres (pastels secs, fusains) et a illustré certains de ses recueils.
En 2020, avec Paul Sanda, il lance la revue Septième Sens, revue de poésie, d’ésotérisme et de philosophie, qui succède à Mange Monde (éditions Rafael de Surtis) mais ne fait que deux numéros.
En 2021, il réalise Insectographie, bestiaire d’insectes de l’Aubrac, avec des dessins de Cyrille Hurel (Kyrillos éditions).
Il a publié dans diverses revues de poésie (Souffle, Teste, Bacchanales…).
En 2022, parution de « Six solitudes » aux éditions de la Rumeur Libre qui se retrouve dans la sélection de plusieurs prix nationaux.
En 2023, il est invité pour la deuxième fois au festival « Voix Vives » de Sète.
Il y rencontre Sylvain Cavaillès qui va le traduire en turc.
Invité des « Journées Poétiques Nazim Hikmet » d’Istanbul en septembre 2023.