Lauréat du concours des jeunes historiens de France en 1975.
Docteur en histoire avec une thèse sur la Révolution française dans une partie de l’Aveyron (1985).
Journaliste à La Dépêche du Midi de 1982 à 1990.
Depuis juillet 1990, Daniel Crozes consacre tout son temps à l’écriture.
Il vit et écrit dans son village natal où sa famille s’enracine depuis près de quatre siècles, mais comme les personnages de certains de ses romans, il aime voyager.
En majorité, les thèmes choisis sont inspirés d’un proche passé ou du présent de l’Aveyron, de la vie et de la destinée de ses hommes.
Il a publié trois romans historiques avec la Révolution française en toile de fond avant de prendre les chemins du roman de société à partir de 1994 avec la parution du Pain blanc. Son ambition ?
Réaliser une peinture de société (de 1890-1900 à la fin du XXe siècle) à partir d’enquêtes explorant parfois des archives inédites et la presse de l’époque ainsi que de témoignages.
Il tient à effectuer pour chacun d’eux un travail de mémoire qui fait appel tout à la fois à sa formation d’historien pour la rigueur de la documentation et à son expérience de journaliste pour recueillir les tranches de vie qu’il utilise ensuite pour bâtir la destinée de ses héros.
Une mère à aimer
Abandonnée à l’âge de 3 ans, Jeanne vit depuis lors à l’orphelinat Notre-Dame, à Rodez.
Jeune fille jolie et intelligente qui rêve d’être brodeuse, elle est placée en 1905 en apprentissage à Millau, se fait renvoyer par sa patronne et se retrouve bonne sur un domaine isolé du Lévezou.
La voilà fille-mère à 18 ans.
Va-t-elle reproduire son propre destin et devoir abandonner elle-aussi sa fille ?