Novembre 1951
À Florac-Lauragais, la famille Bourrel s’installe à la Borde Perdue.
Elia, Léonce, Germain et tous les leurs ont quitté soudainement la métairie d’Alfred Belloc qu’ils exploitaient depuis plus de vingt ans.
Quatre générations vivent sous le même toit, quatre générations que le destin n’a pas épargnées à tel point, qu’en chuchotant, on surnomme ces métayers les maffrés.
Ils fuient le poison de la rumeur et les douleurs du passé.
Au sein de ce clan ballotté, Louise cherche sa place.
Un roman au fil des saisons, empreint du quotidien authentique des métairies d’autrefois…
Alors qu’ils sont installés à la Borde Perdue depuis près d’un an, les Bourrel espèrent enfin y avoir trouvé un peu de quiétude.
Germain, seul depuis son veuvage, voit son cœur battre à nouveau pour Solange, la fille du forgeron.
Louise, tourmentée par ses sentiments pour lui, s’éloigne du clan pour tenter de guérir son mal d’amour.
Mais lorsque des incendies se déclenchent dans leur précédente métairie, le poison de la rumeur et du soupçon va soudain les rattraper.
Une plongée romanesque au cœur du quotidien des métayers d’autrefois dans les paysages époustouflants du Lauragais
Sébastien Saffon
Créateur de deux blogs consacrés à l’agriculture d’autrefois et au monde des métayers, Sébastien Saffon publie, en avril 2022, son premier roman “Ceux de la Borde Perdue” et le tome 2 “La lueur des incendies” en octobre 2022.
Reprenant la tradition des feuilletonistes, toutes les semaines, durant deux années, sur son site www.bordeperdue.fr , il publie un épisode de la vie d’une famille s’installant dans une nouvelle métairie à l’automne 1951.
La parution du livre est la suite logique de cette aventure littéraire.
Dès 2015, à 60 ans de distance, cet enseignant remettait à jour un pan de l’histoire de la France rurale en publiant quotidiennement, les écrits de son grand-père dans les Carnets d’Emile.
Cet éphéméride personnel et professionnel a suscité un vrai succès public et un élan de témoignages.
Le blog est devenu participatif.
Le travail avec les bœufs, l’arrivée du tracteur et les moments essentiels tels que battages, vendanges, fenaisons ainsi que les traditions indispensables à l’économie familiale comme foires et marchés, vendanges, élevage, cultures potagères faisaient ainsi l’objet d’articles documentaires.
Sans oublier les Noël d’antan, les fêtes locales, les veillées hivernales au coin du feu et tous les moments de liens sociaux.