Élève de Giovanni Bellini et maître de Titien, contemporain de Jérôme Bosch, de Léonard de Vinci et d’Albrecht Dürer, Giorgione est un peintre majeur du début du XVIème siècle.
Sa mort prématurée, à l’âge de trente-deux ans, a laissé une œuvre aussi flamboyante qu’énigmatique, conçue alors que la République de Venise subissait des épidémies de peste et de syphilis, et focalisait la convoitise du monde, au point de susciter les attaques de l’Empire ottoman, mais aussi de la plupart des nations d’Europe réunies dans la « Ligue de Cambrai » en 1508.
En s’appuyant sur la reproduction de plus de 80 peintures et dessins, cette biographie romancée de Giorgione s’efforce de reconstituer sa vie et d’analyser ses peintures les plus mystérieuses dans ce contexte international dramatique, mais aussi à travers la magie qui baigne la lagune de Venise.
Yann Quero
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Professeur émérite à l’université Toulouse II, Yann Quero vit en région toulousaine.
Après avoir passé une partie de son enfance aux États-Unis, il est revenu en France où il a étudié aux Beaux-Arts puis aux Arts décos dans les années 1980, d’où son intérêt pour les arts plastiques et les biographies romancées d’artistes dont il a été l’auteur par la suite.
En parallèle, Yann Quero s’est passionné pour l’environnement et l’altérité des civilisations. Cela l’a amené à poursuivre des études en sciences humaines et en langues asiatiques à l’université Paris 7 et à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales).
À l’INALCO, il a notamment étudié l’indonésien et le malais, en préalable à une thèse en Indonésie au cours des années 1990.
De cette époque date son intérêt pour les sociétés orientales.
Yann Quero a ensuite entrepris une carrière dans la coopération et la diplomatie, avant de devenir enseignant-chercheur à Toulouse.
Ses fonctions et sa curiosité lui ont permis de séjourner et de travailler en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et surtout en Asie, région qu’il a sillonnée de l’Inde au Japon.
Ces expériences et voyages ont nourri son imaginaire et alimenté son écriture.
Les quatorze romans qu’il a publiés oscillent entre la fiction historique et les littératures de l’imaginaire.
Sa biographie romancée de l’artiste de la fin du Moyen-Âge « Le Maître de Moulins, peintre de quatre reines de France » a obtenu le Prix du Bourbonnais en 2023.
Il s’est également particulièrement intéressé à la place des femmes dans d’autres cultures à travers trois romans historiques : L’Impératrice secrète du Japon ; L’Évangile selon Suzanne ; Moi, Umamah, petite-fille du Prophète Mahomet.
Yann Quero a également coordonné une dizaine d’anthologies de nouvelles et de numéros de revues sur de grands sujets contemporains (journalisme, villes du futur, nature et biodiversité…). Ses publications universitaires sur la littérature concernent notamment plusieurs auteurs ayant vécu en Asie ou s’y étant intéressé comme Pierre Boulle (l’auteur de La Planète des Singes), Henri Fauconnier (Prix Goncourt 1930) et Albert Robida, le grand rival de Jules Verne à la fin du XIXème siècle.
Nombre de ses textes – littéraires et essais – sont parus dans des journaux ou revues tels que : Libération, Le Monde Diplomatique, Solaris, ReS Futurae, Galaxies, Étherval, Les Vagabonds du rêve…
Dans le domaine de la création poétique, Yann Quero est très inspiré par les formes asiatiques : haïku, senryu, syair tanka et pantoun.
Ses poèmes ont été publiés et traduits dans des revues françaises et étrangères, comme Cirrus, Cœur de Plume, L’écho de l’étroit chemin, Encre, Haiku Canada Review, Pantouns, Lichen, Ploc !, la Revue du Tanka francophone…
Un numéro spécial de la revue Pantouns et genres brefs lui a été consacré en 2016 et il est lauréat du Prix 2024 du Pantoun Francophone.