Felicity Jones n’est pas d’accord.
Nous sommes en 1810, à Buenos Aires, dans le vice-royaume du Rio de la Plata, et si quelqu’un s’y connaît en matière d’étiquette, c’est elle.
Que les Padilla aient laissé un vase en cristal violet dans le salon un jour de deuil est une sérieuse faute de goût, mais un cadavre dans la bibliothèque, c’est inacceptable !
La bibliothèque étant fermée de l’intérieur, la police du Cabildo voudrait rapidement conclure à un suicide, surtout que la famille chez qui on a retrouvé la morte est puissante.
Seule Felicity se pose des questions.
Dans un Buenos Aires agité par des rumeurs d’indépendance, cette Miss Marple en corset et mantille va affronter partisans du roi d’Espagne, espions pour l’Angleterre et révolutionnaires pour mener l’enquête.
Le tout en essayant de ne jamais enfreindre une seule règle de savoir-vivre.
Avec Manuel de savoir vivre en cas de révolution, Maïté Bernard nous offre une héroïne unique et un roman policier historique malicieux qui éclaire le passé de Buenos Aires d’un jour nouveau.
(éditions Le Passage)
Maïté Bernard
Je suis née à Nîmes et j’ai passé mon enfance dans un tout petit village non loin de là.
J’avais treize ans quand mes parents, ma sœur et moi avons déménagé en Argentine, à Buenos Aires.
J’y ai passé mon adolescence, et quand j’ai eu mon bac, je suis rentrée en France, à Paris, pour étudier à la Sorbonne.
Pendant mes études, j’ai fait deux pauses, une pour passer une année à East Lansing, Michigan, puis, plus tard, une année à New York, New York.
Ma vie à l’étranger et mes voyages m’ont inspiré plusieurs de mes romans, mais mes quatorze années passées à Versailles m’en ont inspiré deux aussi.