Mille histoires diraient la mienne

« Je m’appelle Malika Rahal et je suis une historienne du temps présent, de ce temps dont les témoins et acteurs sont encore en vie. »
Quels chemins la petite fille d’une atypique famille d’immigrés a-t-elle empruntés pour en arriver là ?
Connue pour ses recherches sur l’Algérie contemporaine, Malika Rahal nous livre un texte très personnel, dans lequel les vivants et les morts de son histoire se mêlent à ceux de ses enquêtes.

Au fil de ces pages où pointent la colère et l’urgence face à la colonisation et à la guerre, les enjeux de transmission de la culture et de la mémoire rythment un récit vibrant, attentif aux détails des lieux et des objets de la vie courante.
Lorsqu’elle ouvre le placard à épices de sa cuisine, écoute les disques vinyle de ses parents ou regarde les photos de famille, c’est toujours en historienne : elle fait le lien avec sa pratique d’enseignante et de chercheuse, interroge son rapport aux témoins et à leurs récits, et explore ses engagements.
Son livre est une réflexion puissante sur l’écriture de l’histoire du temps présent, « fût-ce au milieu de la guerre ».

Éditions de l’EHESS

Malika Rahal

Malika Rahal est historienne, spécialiste de l’histoire de l’Algérie contemporaine et plus largement, du Maghreb.
Elle a publié plusieurs ouvrages notamment la biographie de l’avocat algérien assassiné par les parachutistes français durant la « bataille d’Alger » Ali Boumendjel, ou Algérie 1962.
Une histoire populaire (La Découverte et Barzakh, 2022) qui a reçu le Grand prix des Rendez-vous de l’histoire de Blois (voir la remise du prix).
Elle s’est intéressée à l’histoire du pays depuis son indépendance et à la façon dont 1962 fait barrage à la connaissance historienne.
En 2025, elle publie Mille histoires diraient la mienne, aux éditions de l’EHESS.

Elle s’intéresse aux pratiques et engagements politiques depuis la période coloniale jusqu’à la période récente.
Elle s’intéresse également à l’histoire des émotions, en particulier de l’enthousiasme révolutionnaire.
Elle co-anime avec Fabrice Riceputi le projet « Mille autres » sur la disparition forcée durant la « bataille d’Alger ».
Et participe également au projet Gazahistoire lancé en 2024 (Sirice-IHTP-Géographie Cité).

Elle est par ailleurs membre du conseil scientifique du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Oran).

Elle tient, depuis 2012, le carnet de recherche Textures du temps.

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