Toujours en croquant avec malice les rapports entre les femmes et les hommes, Francis Pornon aborde dans cette enquête menée par des amateurs (d’art) un pan peu reluisant de l’Histoire toulousaine : la spoliation de familles durant l’occupation.
Diana est courageuse, elle reprend ses études à trente ans pour trouver un vrai travail et ne plus dépendre d’Albert, son ex-professeur et ex-amant.
Mais ce n’est pas facile : le cursus de droit est cher.
Néanmoins Diana fonce, résolument tournée vers l’avenir.
Les vieilles histoires, le passé poussiéreux, la culture surannée d’Albert et ses éclats défraîchis, tout ça ne l’intéresse plus, ne l’impressionne plus.
Et puis un jour, elle reçoit une enveloppe dans laquelle se trouve une photo jaunie aux nuances sépia.
Le portrait d’un homme.
En légende : Si vous êtes la descendante de cette personne, contactez-moi au No…
Un héritage ?
Et si un legs miraculeux lui permettait de financer ses études ?
Et si, au bout du compte, la clé de l’avenir se trouvait dans les méandres du passé ?
Avec Albert, l’éconduit généreux, Lise son amie galeriste et l’ambigu anglophone Henry, Diana se met en quête de son histoire…
Francis Pornon
L’auteur vit actuellement à Toulouse où il est retourné après l’Algérie, l’Ouest, l’Est et le Centre, avec quelques incursions au loin aussi.
Il rencontre en Occitanie la grande Histoire de la fin’amor qui éclaira et illumine toujours l’Europe, pour peu qu’on veuille bien la lire – et la vivre –.
Et il réagit parfois d’un coup de sang ou d’un coup d’estime publié dans la presse.
Il rencontre évidemment des livres auxquels il donne des coups de cœur.
Enfin, il retrouve une juste place à la poésie, essence de l’écriture, en le pays des troubadours et troubairitz et des Jeux floraux.